Mieux
vaut tard que jamais ! Je profite de mes vacances à Dounoux pour
vous faire un petit compte-rendu des 3 jours de VTT le long de la GTJ.
C’est à Mandeure, tout près de Montbéliard, ville d’un théâtre
gallo-romain, que la Grande Traversée du Jura commence !
Le groupe de 7 dounousiens, complétés par 3 pontissaliens, pédalent le
long des contreforts du massif jurassien. Dès le départ, les pentes
sont assez raides et mettent tout le monde au parfum.
La partie nord de la GTJ est boisée, vallonné et plutôt sauvage … Cela
ne fait que monter ou descendre. Fort heureusement, le chemin est
agrémenté de belvédères qui permettent à tous d’admirer le paysage, de
faire une pause ou de prendre la pause ! Cette première matinée de VTT
connait aussi sa 1ère colinade avec Alain et Eric, perdus sur l’ancien
tracé de la GTJ.
Belvédère au-dessus de Mandeure.
Le premier casse-croûte, au pied de l’église de Saint-Hyppolite, au bord du Doubs, est rafraîchissante. Il permet de faire le plein d’énergie avant l’interminable montée de l’après-midi jusqu’au gîte de Fessevillers.
Il fait chaud, les bières sont les bienvenues et les traditionnels
spaghettis bolognaises rassasient les sportifs. En fin de repas, Eric,
le pontissalien, a fait goûter ses spécialités distillées maison à nos
amis vosgiens. Il n’en faut pas plus pour aller dans les bras de
Morphée et faire bondir la compagnie.
Le
deuxième jour est parsemé de nuages. Le temps est incertain et
l’orage
est
annoncé en milieu de matinée. Le groupe descend à Goumois, ville
frontière
franco-suisse, sur les bords du Doubs, célèbre pour la pêche à la
mouche. Nous
profitons de retrouver le camion pour une pause-café et casse-croûte.
Depuis
Goumois, nous longeons la rivière côté suisse sur de beaux singles et
autres
chemins VTT. Lorsque nous retraversons le Doubs pour retourner en
France, la
pente devient plus abrupte … il faut appuyer sur les pédales ! Les
vététistes « électriques » sont jalousés.
En fin d’étape, Monsieur Denis, fait une mauvaise chute à cause d’un frein défectueux … Madame Claire, son infirmière privée, lui prodigue les premiers soins qui lui permettent de finir l’étape sans encombre.
La deuxième étape est cassante mais courte. Nous arrivons au village de
Fournet-Blancheroche, village de notre fin d’étape à 14h, en même temps
que
l’orage qui nous a poussé à nous mettre à l’abri pour le pique-nique.
L’alcool
n’a visiblement pas anesthésié l’épaule de Denis. La douleur s’est
réveillée au
repas et le menton a besoin d’être suturé … nous appelons donc les
pompiers qui
emmènent le malheureux à l’hôpital de Pontarlier.
Pour les autres, le week-end se poursuit dans la belle chambre d’hôte. Nous arrivons juste à temps, l’orage et le vent s’abat de nouveau, et assez fort sur la montagne jurassienne.
Le 3ème jour de VTT nous amène progressivement sur le plateau du Haut-Doubs. La matinée est bucolique. Nous roulons à travers les prés, au milieu des Montbéliardes dans le Pays Horloger. Les fermes comtoises sillonnent la route.
A midi, nous retrouvons la civilisation en traversant Morteau. C’est aussi l’occasion de retrouver François au pique-nique, près du Doubs, toujours.
L’après-midi est très roulante et les derniers kilomètres sont vite avalés. Le paysage est plus ouvert sur le plateau mais les chemins blancs ne présentent que peu d’intérêts en VTT. Dans la dernière descente, Brigitte crève, ce sera la seule crevaison de ces 3 jours.
L’arrivée chez les Colin de Pontarlier en milieu d’après-midi signe la fin de l’étape et du week-end. La bière de Denis et les petits plats de Maman Colin (Françoise) permettent de finir en beauté.
Entre Mandeure et
Pontarlier, le
trajet représente 150 km. Le paysage est changeant entre le nord,
boisé et
pentu, et les plateaux du Haut-Doubs, plus ouverts. Merci aux valeureux vététistes
qui ont bien pédalé (avec ou sans assistance) et RDV l’année
prochaine
pour le sud de la GTJ entre Pontarlier et Culoz.
Afin de découvrir
les montagnes du
Jura, je vous propose cette fois un circuit itinérant de 8 jours sur la
Grande Traversée du Jura, du Nord au Sud soit 8 étapes et 46 km de
moyenne par jour (800 m de D+ en moyenne) entre Mandeure (Montbéliard)
et Culoz dans l’Ain. Toutes les étapes sont accessibles en VTTAE et
sans grande difficulté technique. Les hébergements choisis mélangent le
confort de chambres douillettes et la rusticité de dortoir de montagne.
La plupart du temps, nous serons hébergés en 1/2 pension, il y a a 2
gîtes où nous devons nous faire à manger (le 1er soir) et le 3e soir, à
proximité de Pontarlier.
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